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GRECE

- Capitale : Athenes

- Population : 11 millions d'habitants

- Langue : Grec

- Religion principale : Orthodoxe

- Système politique : République parlementaire

- Monnaie : Euro

- Autres : Membre de l'Union Europeenne depuis 1981 et de la zone euro depuis 2001.

- Lieux ++ sur notre trajet : Meteora, Antiquite d'Athenes

- Hymne : 

Km parcourus : 1.296 km 

Km total parcourus : 4.647 km

Période : 5 novembre au 8  décembre 2014

Nombres de jours pédalés : 19

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le crabe perdu sur la route, sauvé r

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le pont q'a cassé

le pont q'a cassé

ha que y'a plus de pont !!! comment qu'on passe ?

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crevaison lente pour Oli

crevaison lente pour Oli

Snickers et ça continue

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une baignoire à chien...mais pas que

une baignoire à chien...mais pas que

dans un chenil

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De la frontière à Météora (du 5 au 8/11) – 188km

 

Il n’y a pas grand monde sur les routes, hormis ces cabots qui font la joie d’Oli (heureusement que Thib n’est pas avec nous me dit-elle !). Nous nous équipons de bâtons, taillés d’une pointe, en vue d’une possible lutte avec une meute de chiens enragés…

Les panneaux d’indication de direction sont assez approximatifs, et les routes que nous usons sont petites, montent et descendent. Le paysage ressemble plus à celui de la France qu’à celui de l’Albanie, notamment en ce qui concerne la propreté (présence de containers de tri, poubelles…). Mais une différence, c’est qu’ici, les lois existent, tel que le port du casque pour les motards, mais personne n’en porte.

Nous retrouvons quelques petits supermarchés (que nous avions perdus en Albanie), mais les prix sont incroyables. On pourrait se croire sur une île. C’est environ 20% plus cher qu’en France. Nous faisons ainsi notre premier diner gargantuesque : soupe agrémentée de biscottes…hmmm ça en laisse rêveur plus d’un j’imagine ;op… et les cookies en étaient probablement de trop.

Heureusement que notre campement n’est pas plat, sinon nous aurions été bien trop confortablement installés.

Depuis la frontière, tout le long des routes, éparpillées, nous voyons des reproductions de mini-chapelles, en mémoire des morts sur la route.

La météo ne permet pas d’apprécier toutes les couleurs. Il fait gris, la brume s’est installée.

Pour un midi, nous sommes passés nous ravitailler dans un Lidl (quel cri de joie en voyant ce supermarché). Voilà que nous trouvons des « produits français », alors le midi sera frugal et plein de saveurs (fromage, saucisson, chocolat…que du bon).

Les collines s’enchaînent avant de parvenir à une route plus plate indiquant Kalambaka à 30 km. Nous forçons l’allure pour arriver avant que la nuit s’installe. Et nous voici, pédalant à 30 de moyenne, avec en ligne de mire, une bonne soirée pour l’anniv d’Oli.

Arrivés, douchés, préparés, nous sortons nous restaurer dans une taverne. Il n’y a plus beaucoup de choix, mais les mets sont délicieux. Légumes, poulet au citron, et Baklava (gâteau typique grec à la noix et à la cannelle) pour finir. C’est après ces 2 jours passés dans le pays que nous apprenons dans le restaurant qu’il fallait changer d’heure. Ha ? Il est donc 1h plus tard.

L’hôtel où nous sommes est le plus classe que nous avons fait. Tout est propre, et ne semble pas être du toc. Ça fait du bien de s’être douché avec un jet normal, et une eau qui s’écoule correctement sans se répandre partout dans la salle de bain.

Kalambaka est la ville du site Météora. Il s’agit de monastères chrétiens orthodoxes, perchés au sommet d’impressionnantes masses rocheuses grises, sculptées par l’érosion. Seuls 6 monastères sont aujourd’hui en activité.

Nous prenons une journée pour batifoler à pied jusqu’au monastère de la Sainte-Trinité. D’en haut, nous avons une vue plongeante sur la ville en contrebas, sur les monastères au loin, et sur certaines montagnes submergées par des nuages. En ce jour, le temps s’est éclairci et nous avons la chance de revoir un peu de ciel bleu. Quelques rayons de soleil nous chauffent amicalement la peau.

 

De Météora à Athènes (du 9 au 13/11) – 375km

 

Nous devons quitter notre nid douillet pour retourner à la rude vie de cyclisme SDF. Mais avant de laisser ce site, nous prenons un peu de recul pour avoir une vue d’ensemble : photos, photos...

Le dimanche 9 novembre se court le marathon d’Athènes…snif, nous sommes en retard :o(

Fini les collines, et routes sinueuses…place aux lignes droites, plates ! Ca va vite, une journée où il n’y a pas grand-chose à voir, et où nous approchons de la vitesse du son (mais non, seulement  25km/h de moyenne. Not too bad !). Autrement dit, nous avons pulvérisé le record du marathon : moins d’1h50.

…et piouf, nous stoppons après 103km. Nous parvenons à trouver de l’eau et à nous laver à la gourde comme avant. Zou, sous la tente dans un tout petit village, dans un parc pour enfants qui paraît abandonné.

Dans ces plaines s’étendent des champs de coton, dont il ne reste que quelques fleurs blanches sur le bas côté des routes, comme de la neige abandonnée.

 

*Nous écrivons dans le train pour quitter Athènes, et la voie est tellement « olé olé » que les vomissements nous guettent*

 

Ce nouveau jour, il y a 2 cols à passer, ce qui coupe la monotonie de la plaine. Le problème, c’est que le vent refait parler de lui… et naturellement, en notre défaveur. C’est une lutte acharnée qui s’engage, entre notre mental et les montées alliées au vent… inutile de vous dire qu’après l’entraînement de guerrier que nous subissons depuis presque 3 mois, nous gagnons du terrain sur l’ennemi.

On redescend sur la ville de Lamia, orientée plein Sud, à flanc de colline alors que la plaine s’étend devant elle. On se croirait sur les pentes de la Croix Rousse, mais avec des habitations toutes blanches. Les panneaux sont toujours abonnés absents. Néanmoins, nous finissons par trouver notre chemin sur une longue et parfaite ligne droite se dirigeant vers une autre barrière montagneuse. Seules des plantations d’oliviers, de part et d’autre de cette route, nous encouragent. L’olivier a pris la place du coton. Le temps des salutations et des coups de klaxons albanais est bel et bien fini.

Au pied des montagnes, la question se pose : on attaque ce 3ème col ou on reste là pour la nuit ? L’après-midi est déjà bien entamée… une pause, un Snikers et on repart. Ca grimpe à pique en lacets, mais la route est quasi déserte. Il y a en effet un nouvel itinéraire plus accessible qu’empruntent bon nombre de véhicules. 11km plus tard, nous sommes au sommet, la nuit est apparue. Oli a été vaillante et a avalé le bitume abîmé avec aise, malgré un mini-craquage le dernier km. La vue sur la plaine était fascinante.

Allez, s’en est fini pour aujourd’hui, nous posons la tente sur un balcon de verdure.

 

De la descente, du soleil, des lignes relativement droites, un bus qui nous renverse presque…de la sueur…et une ville à atteindre (Thiva) que nous ne parviendrons pas à rallier. Trop de km ces deux derniers jours. Oli montre des signes de fatigue. Il faut dire que le vent n’a pas cessé de nous contrer.  Une négociation pour une chambre d’hôtel (passer de 55 à 30€)…et heureusement, vu l’état de la chambre !

 

Thiva ou « t’y vas pas » ? Ben nous, on y est allés !! On s’est arrêtés chez un magasin de cycles pour serrer le pédalier d’Oli. Malgré la gentillesse du professionnel, rien à faire, le jeu est toujours présent ainsi que les claquements.

Yep, ça remonte… on se demande comment, dans ces pays, nous pouvons faire tant de km en montée sans jamais être bien haut en altitude !? Notre projet, c’est de dormir avant Athènes pour arriver assez tôt dans la ville le lendemain. Nous décidons de nous arrêter au sommet d’une des montagnes… même si on se demande s’il ne serait pas préférable de continuer un peu, car nous sommes à 50 km de la capitale.

Pour le plus grand plaisir d’Oli, nous sommes invités dans « La Casa di Coco », un chenil d’élevage de Bergers Allemands. Notre présence aux abords de la propriété a mis les chiens en alerte. Les propriétaires sont ainsi sortis. Nous aurons droit à un thé, au chaud dans leur petite demeure bas de plafond. Et un coup de téléphone au cousin de « Coco » qui vit prêt de Grenoble… incroyable !! Du coup, nous sommes installés dans une case, entourés de 4 mûrs, avec 2 petits lits… sommaire, mais tellement improbable. Le meilleur sera la douche que Max prendra dans la « baignoire à chiens »…

 

Yala… le grand jour est arrivé ! Nous fusons sur la route, direction Athènes. La tentaculaire capitale s’étend tellement, que nous voici engagés sur des 2x3 voies avant même d’apercevoir ladite ville, cachée par des collines. Nous sommes relativement étonnés du bon comportement des conducteurs grecs qui s’écartent pour ne pas nous mettre en danger.

La ville s’étend à perte de vue dans un bassin, coincée entre mer et montagnes. L’Acropole domine les habitations au centre de la cité. Nous suivons une artère principale entrecoupée de feux. Nos vélos se glissent aisément entre les véhicules qui se montrent plutôt amicaux.

Une fois le centre rejoint, la ville ne se laisse pas parcourir facilement entre sens interdits, trottoirs très étroits, piétons. Nous sommes à la recherche de l’office de tourisme. Personne ne peut nous renseigner… et nous n’avons pas de carte d’Athènes, pas plus que de carte de la Grèce !! Après 2 bonnes heures à tourner dans les rues, nous trouvons un petit hôtel qui fera l’affaire, à deux pas du quartier « Monastiraki », cosmopolite et populaire.

 

Athènes (du 13 au 19/11) et ses environs – DAYS OFF (50km)

 

Les 4 000 km seront atteints dans cette cité antique.

Renata, une amie d’Elena (une italienne qui nous avait hébergés), vivant à 20 km au nord d’Athènes, souhaite nous rencontrer et nous offrir l’hospitalité. Mais avant cela, nous avons débauché une chambre négociée auprès d’un sympathique réceptionniste.

La nuit passée dans notre petite chambre basse de plafond à salle de bain-placard ne fut pas des meilleures. Nous débutons la journée par un petit déjeuner à l’hôtel : fruits et légumes, ça fait du bien.

 

Pendant notre descente sur Athènes, nous avons convenu de remonter par le train pour deux raisons : la ligne de chemin de fer semble être très belle (flan de montagne, montée, descente, tunnel, vallée, plaine…), et cela nous évitera d’emprunter la même route que nous avons prise pour rejoindre la capitale.

Nous voici donc partis à la gare pour quérir des informations sur les horaires, les tarifs et le fonctionnement. Tout d’abord la gare, qui est LA gare de la capitale, une ville de 4 millions d’habitants (agglomération comprise), est plus petite que la gare de Valence ! Ensuite, les panneaux d’informations sont éteints, mais pas de soucis, les horaires sont écrits à la main sur des feuilles blanches. Ne comprenant pas où nous diriger, nous tentons de demander à une première personne qui nous oriente vers un guichet. Là, l’homme, derrière sa vitre semble être dérangé par notre présence est nous répond au plus pressé en refermant rapidement son espace. Mais il nous a donné des horaires et indiqué d’aller voir ailleurs pour demander pour les vélos. Nous voilà donc au guichet des bagages pour savoir comment se passe l’embarquement des vélos. L’anglais est difficilement parlé, mais on comprend qu’il y aura un supplément. Bon, nous n’avons pas toutes les réponses, alors après avoir hésité, nous allons voir une quatrième personne…raté, elle ne parle pas anglais et indique un comptoir que nous n’avons pas encore fait ! Il faut que l’on obtienne les infos... Le gars, derrière sa vitre, paraît plutôt à l’écoute et explique que pour les vélos, il y a seulement 2 trains dans la journée : celui de 7h18 et celui de 18h18. Nous avons ainsi épuisé toutes les ressources de cette gare peut accueillante !!!

 

Nous prenons la route sous la pluie en direction de Kifisia où habite Renata. Nous arrivons la nuit tombée. Oli n’en peut plus et « craque ». Notre hôte nous reçoit chaleureusement et avec le meilleur égard qui soit. Tout le confort offert par cette Dame qui nous prend sous son aile, avec l’attention d’une mère. L’ambiance artistique de son appartement renvoie une chaleur humaine dont nous avions besoin à ce moment-là.

Nous sommes bichonnés par Renata qui parle français. Sa vie est riche d’expériences et d’aventures. Gênés par sa générosité, nous ne savons pas trop comment réagir. Nous espérons que nous pourrons lui rendre la pareille. Nous rechargeons nos batteries grâce à ses bons petits plats, et surtout grâce à son énergie et ses histoires. Avec elle, nous voyageons dans le temps et dans l’espace : des années 60 à aujourd’hui, et de l’Italie à la France en passant par l’Australie… (Portrait de Renata dans page rencontre).

Elle nous emmène en voiture (nettement plus facile qu’à vélos) sur le mont Penteli (1 108m) pour avoir une vue sur le bassin d’Athènes, puis vers Marathon avec sa plage mythique (bataille des Grecs contre les Perses) et son lac retenu par un barrage en marbre. Sur cette montagne, il y a toujours des carrières de marbre. Dans l’antiquité, les grecs faisaient rouler les gros blocs de cette roche jusqu’à Athènes, pour notamment construire le Parthénon. La visite fût agréablement agrémentée par des explications et des souvenirs de vie de notre hôte. Il faut dire que ses enfants ont grandi dans cette région.

Nous aurons également le plaisir de faire la connaissance de Nea, son fils, qui vit non loin de là.  Quant à sa fille Martina, elle vit à Poitiers, oui oui en France !

Malheureusement le petit-fils de Renata est malade depuis quelques jours, nous devons donc laisser la place… nous sommes vraiment ennuyés de ne pas avoir pu faire quoi que ce soit pour lui rendre service (hormis quelques mini-bricoles).

 

Ayant quitté notre nouvelle amie le lundi matin, nous revoici dans la circulation athénienne avec nos fidèles montures. Nous avons réservé une auberge de jeunesse. Un petit tour dans la ville avec nos vélos nous offre la possibilité d’immortaliser l’image de nos bicyclettes devant l’antique stadium Panathénaïque qui accueille plus de 68.000 spectateurs.

Le plaisir de cette journée ensoleillée sera vite anéanti par la découverte de notre chambre à l’auberge : sale, sentant la clope à plein nez, 2 lits simples au lieu d’un lit double. Certains diront que ce n’est pas grave, mais lorsque l’on réserve pour 3 nuits, et qu’on espère pouvoir se retrouver tranquille, comme un couple… et bien ça agace ! Et cerise sur le gâteau, nous avions retenu cette auberge afin de pouvoir cuisiner, mais la cuisine est encore plus sale que ce que vous pouvez imaginer… Pas vraiment de couverts ou ustensiles à disposition… les seules gamelles présentes se trouvent dans l’évier avec du riz ou des pâtes collés au fond !  Encore une déception. Même à la réception, la personne n’est pas tellement agréable.

 

Pour poursuivre la journée, nous grimpons sur Lycabettus Hill où nous avons une vue imprenable à 360° sur la ville. Nous attendons le coucher du soleil comme quelques autres touristes. La ville s’illumine au fur et à mesure…ainsi que l’Acropole.

Nous pouvons également entendre les slogans d’une foule de manifestants : aujourd’hui est un jour particulier où les étudiants et autres revendicateurs s’activent. De nombreuses rues ont été fermées pour l’occasion, et des milliers de policiers se sont déversés à chaque coins de rues, emmitouflés dans des équipements dignes de films américains (gilets par balles, nombreuses protections, masques à gaz…).

 

Pendant deux jours nous partons à la conquête du passé : quelques siècles avant J-C. Nous montons à l’Acropole et commençons par découvrir le théâtre Odéon of Hérodes Atticus. Puis le Parthénon, symbole de la civilisation grecque et européenne. Ainsi que l’ancien temple d’Athena, protectrice de la cité. Nous sommes au 5ème siècle avant J-C. Le site de l’Acropole est orné d’autres monuments.

Remarque : les panneaux d’informations sur les monuments sont clairement très mauvais. Ils ne racontent rien de rien hormis les dates et l’organisation des rénovations. (Exemple des informations sur les panneaux : «le bâtiment a été rénové car il était vraiment endommagé »…wahou super génial comme info !)

Bon ok, ce jour là, rien n’allait, et le moral était bien bas, on se faisait la gueule, et surtout Max n’arrivait pas à profiter. Il avait pris plus de plaisir en regardant des reportages sur l’Antique Athènes plutôt que d’être là, autours de ces pierres sans vie, pour la plupart, nouvelles, et avec tant de touristes (même si la saison est basse). Le fait est qu’il souhaitait ressentir l’histoire, le passé…et qu’en fin de compte, rien ne s’est passé ! Refus de photo etc.

Certaines pièces du Parthénon ont été ôtées et conservées au musée de l’Acropole. Elles ont été remplacées par des imitations. Du haut de cette terrasse rocheuse, nous avons une vue plongeant sur le théâtre de Dionysos qui domine la pente sud de l’Acropole. Ce théâtre fut utilisé pour la danse en l’honneur de Dionysos qui a mené petit à petit à la naissance du théâtre antique. C’est ici que furent présentées pour la première fois les tragédies et comédies les plus connues, telle qu’Antigone, Médée, Les Oiseaux, La Paix. Nous rejoignons le temple de Zeus, l’ « Olympieion », l’in des plus grand du monde antique avec une longueur de 110m. il comptait 104 colonnes, dont 16 sont aujourd’hui conservées. Sa constriction a durée 6 siècles. A côté de celui-ci, s’élève la porte d’Hadrien, construit par les athéniens en l’honneur de l’empereur romain qui termina la construction du temple. Petit tour sur la colline de l’Aéropage qui était liée à des combat mythique et historique, et constitue la Cour la plus ancienne du monde.

Le jour d’après visite de la librairie d’Hadrien (rien à dire…seul quelques pierres restent vacantes sur le terrain), de l’Agora Romaine qui fut construite au premier siècle avant J-C. avec des dons de Jules César et d’Auguste, pour abriter les activités commerciales d’Athènes. Elle est bordée par l’imposante porte d’Athena Archegetis. Nous partons ensuite à l’Agora, qui est un grand site. Elle constitue le centre de la démocratie athénienne, où sont exercées les fonctions politiques les plus importantes et où ont marché Péricles et Socrate.  Les vestiges de l’Agora : le temple d’Héphaistos en très bon état de conservation, et la Stoa d’Attale reconstruite. (Merci Oli pour tes recherches).

Pour couronner cette belle après midi, nous mangeons dans un restaurant pour touriste où Oli à droit à une pizza décongelée et Max à un burger à la viande fraiche et frites aussi bien préparé que le plat de sa demoiselle. Cela ne change pas du restaurant le premier soir où la moussaka ressemblait à un hâchi Parmentier décongelé.

 

Les visites finies, max se voit faire un deuxième épisode « gare » pour assurer le départ de demain, en allant observer le train de 18h18. Il profitera d’un marché populaire pour acheter quelques fruits tandis qu’Oli, éreintée, rentrera à l’auberge pour s’écrouler sur le lit et quitter le monde des éveillés pour quelques heures. Nous n’avons toujours pas réellement pu nous reposer, et le mental est échauffé : nous ne savons toujours pas comment va se poursuivre le voyage. Foncer dans l’hiver, changer d’hémisphère, …ou tout foutre en l’air ?! L’explosion est proche, il nous faut une soupape, un moyen de nous retrouver, de prendre du recule !

Avant d’arriver à Athènes, nous avions une liste longue comme le bras de chose à faire, et nous avons à peine fait la main. C’est toujours la course en faite. Nous voulions prendre le temps, mais celui-ci nous file entre les doigts.

Nous avons quand même réussi à faire recoudre un pantalon à Oli, imprimé nos billets de trains acheter sur internet, goûté des plats no

 

L’auberge nous laisse un arrière goût de cigarette et de gras. Nous cuisinons rapidement avec notre popote avant de remonter manger dans un endroit moins sal. Ce n’est décidément pas un plaisir. Les clients de cette auberge ont oublié ce qu’est le savoir-vivre. Malgré notre prudence, Max sera malade cette nuit là, réveillé par des maux de ventre…on ne vous fera pas de dessin. Même s’il est brassé, il se sent désormais plus léger ;op.

 

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Athènes – Elassona (20 novembre) (4h de train + 50km de vélo)

 

Couché encore bien tard, mauvaise nuit, le levé fait mal à 5h du matin. Mais il faut anticiper le train.

Nous voici donc à la gare. Oli se rend sur le quai comme prévu alors que Max part vers l’enregistrement des bagages pour apporter son vélo comme normalement expliqué. Et là, il se voit dire que le train n’est pas prévu pour prendre de vélo et qu’il faut attendre le prochain… Bon, ça suffit, il n’en faut pas plus pour que Max sorte ses griffes. Il explique que c’est un type du guichet qui lui à dit que seulement 2 trains prennent les vélos etc. etc. et qu’il est hors de question qu’on reporte. On a les billets et les places pour Ce train. Ils disent qu’il faut attendre le train et qu’ils vont voir ce qu’ils peuvent faire. Tu parles, ils s’en foutent royalement. Du coup, je retourne vers Oli lui annoncer la nouvelle et lui dire que tant pis, on prendra ce train quoi qu’il arrive. Le train arrive, le contrôleur nous dit que ce n’est pas possible de monter le vélo pour des raisons de sécurité. Nous avons fait attention à réserver dans le dernier wagon, et les derniers sièges. Oli à déjà monté son vélo…mais pour le mien, ce ne serai pas possible de le mettre… il faut que je retourne voir à l’enregistrement des bagages. Les 2 guignols s’en foutent toujours. Je vois le contrôleur m’ignorer cette fois. Je décide donc de retourner à l’arrière du train en poussant le vélo, j’attend les 3 dernières minutes et je monte finalement après avoir interrogé de loin par un geste, l’agent de sécurité présent sur le quai, bien au courant de la situation puisqu’il a servit d’interprète avec les bagagistes.

Je ferme prestement la porte et souffle. Voila que le train se met en marche. Ouf, la tension retombe. Nous voici assis, nos vélos derrières nous, pour rejoindre la ville de Larissa avant de poursuivre à vélo jusqu’a chez Yannis, un Grec du site Warmshowers (avec qui nous avons contact depuis quelques semaines).

…quelques minutes plus tard, arrive le contrôleur à qui je réexplique la situation par rapport aux infos qu’on nous a donné à la gare, puis nous nous acquittons de 10€ de frais supplémentaires pour le transport des vélos.

Franchement, vous français qui râlaient sur les fonctionnaires de l’hexagone, venez donc faire un tour en Grèce. Ces gens là ne sont ni aimable, ni serviable.

Finalement, les vitres du train sont customisées et ne permettent pas de vraiment voir dehors. La blague, nous qui voulions apprécier le décor. Du coup, Max se force à écrire pour le blog puisque nous sommes graves à la bourre et que de nombreuses demandes fusent… Seulement, le train tourne, monte, descend…le mal de mer, vous connaissez ? Et bien ici on chope le mal du train. La nausée et le mal de tête arrêteront le valeureux dactylographe après 2h de persévérance.  

Il est difficile de savoir dans quelles gares nous nous trouvons. Le train fait une pause clope ! si si c’est vrai.

 

Une fois en gare de Larissa, bien organisés, nous sortons bagages et vélos rapidement, sous la pression du bonhomme du quai.

Yala, c’est fini. On rhabille nos bicyclettes et c’est parti vers le Nord et la ville d’Essalona. Nous ferons un repas en bord de rivière où nous discuterons une fois de plus de accorder nos violons…

Le plat nous échauffera avant d’attaquer 9km de montée qui nous raidiront les muscles.

Nous arrivons finalement à Elassona à 16h et sommes récupéré par Yannis (portait dans rencontre) sur la place centrale.

Nous faisons la rencontre de Ben, un australien de 33 ans qui voyage seul sur son vélo depuis 5 ans. Il c’est vu invité chez Yannis la veille. Le style du garçon et de son vélo fascine Max : simple est aventurier.

Yannis et sa mère nous reçoivent très gentiment (Yannis et revenu vivre chez ses parents). Douche, lave-linge, dîné. Nous échangeons avec Yannis et Ben avant de se voir conviés à aller dans un bar. Nous en repartirons vers 1h du matin. Voila une journée très longue et forte en émotion. 

 

Elassona DAYS OFF (du 21 au 23 novembre)

 

Remarques : Dans ce pays, les gens fument encore dans les lieux clos. Nous trouvions étranges de trouver les magasins fermés en début d’après midi. C’est parce que le rythme est différents. Par exemple, chez notre hôte, le petit déjeuner est prit entre 7h et 10h, le déjeuner entre 15h et 18h et le dîné entre 21h et 1h du matin…cela dépend des activités journalières. On a eu du mal à s’accommoder à cela…surtout pour le soir. Mais ils font une sieste en fin d’après midi et se réveillent en début de soirée.

 

Nous avons fait part à Yannis de nos questionnements sur le futur du voyage. Il nous propose donc de rester ici quelques jours, de nous changer les idées et de l’accompagner dans ses activités pour le weekend. Yannis fait beaucoup de chose en ce qui concerne le vélo (notamment de la restauration) et est populaire dans ce milieu. Par ailleurs, il n’a plus d’activité professionnelle pour le moment, ce qui lui laisse pas mal de temps libre.

Oli dormira pas mal pour tenter de récupérer tandis que Max accompagne son hôte à faire quelques petites bricoles. Nous faisons une sortie VTT le samedi, autours d’Elassona, histoire d’apprécier un autre terrain que le bitume. Le soir, nous sortons encore, toujours avec des amis de Yannis. Des rencontres, des échanges, de la fumée de cigarette plein les poumons…mais une réelle générosité de la part de cet hôte qui partage son temps, ses amis, et son argent.

Le dimanche, nous faisons une randonnée de 8h pour admirer le Mont Olympus. La redescente se fera hors des chemins (tout droit dans la pente et les sous bois) pour le plus grand plaisir de Max et le malheur d’Oli qui, exténuée, aura une crampe au mollet droit. Un handicape dû à la fatigue, au stress et probablement au manque d’eau. Mais pas de panique Monique, on s’en occupe bien de la santé d’Oli…

Du coup, voici notre Oli malade, mal de gorge et nez qui se bouche… bon ok, c’est raté pour la santé ! Mais on y travaille : paracétamol, L52 … Le chaud froid ne fait pas bon ménage.

Nous partageons quelques moments dans le foyer des parents de Yannis. Max commence même à apprendre l’alphabet grec avec la maman de Yannis. Il sera capable après 1/2h de travaille avec une publicité de supermarché de déchiffrer (on ne peut pas dire lire complètement) et d’écrire le grec. Quelle jouissance intellectuelle !

Yannis est toujours au taqué sauf pendant sa sieste. Normalement, il loge dans un cabanon en dur séparé de la maison de ses parents, mais lorsqu’il reçoit des invités, il laisse son espace. Dans son logement de prêt de 12m2, il y a un lit en 90cm, un fauteuil, une bibliothèque, une armoire basse, et surtout, un grand écran d’ordinateur à rendre jaloux Colin, et un grand écran plat, le tout agrémenté d’un home cinéma…et beaucoup de matériels high-tech éparpillés. Nous passerons ainsi 4 nuits chez lui. Finalement, il n’est pas si difficile de dormir à 2 sur un lit simple, lorsqu’on est très fatigué. Temps d’endormissement à 2h du matin : moins de 5secondes ! 

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Mont Olympus

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Yannis et sa maman

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bivouac de luxe

bivouac de luxe

à quoi bon louer une villa lorsque l'on peut en trouver de belles pour la nuit ?

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D’Elassona à Thessalonique (du 24 au 27/11) – 216km

 

Dernier petit déjeuner en compagnie de nos hôtes, Yannis et sa mère. Il faut partir aujourd’hui si on veut profiter de la dernière journée de soleil avant que la pluie s’installe.

Un petit tour au supermarché pour cueillir quelques denrées car nous pensons hiberner un peu dans le massif du Mont Olympus. Oli étant patraque depuis ces derniers jours, et Max n’ayant pas dormi de trop (dû au rythme de vie de notre hôte), la journée s’annonce coriace ! Ca ne va faire que monter les premiers 40km, et dur-dur d’après Yannis. 10% de moyenne avec des pics à 18%… off, c’est du déjà vu ;op

Allez, trêve de bavardage, photos et à vélo ! Effectivement, ça commence à monter, et malgré les températures proches de 5°C, il faut tomber la veste. Short et débardeur pour Max. L’avancée se fait correctement, et nous en sommes même étonnés. Nos jambes sont ainsi de vraies machines… Ce n’est pas sans sentir quelques contractions et début de crampes. Nous sommes dominés par quelques montagnes enneigées et légèrement voilées par les nuages.  Le temps se couvre et le vent ne nous permet pas d’apprécier le pique-nique une fois au sommet. Cela dit, nous voici, mesdames et messieurs au pied du Mythique Mont des divinités. Devant nous s’éparpillent quelques maisons sur un plateau. Nous passons rapidement 2 villages et nous nous demandons si nous prenons notre retraite par ici. On hésite, c’est vrai qu’on aurait vraiment besoin de vrai repos, se déconnecter des gens et surtout d’Internet. Mais il est trop tôt pour s’arrêter, et nos jambes continuent d’appuyer sur les pédales. Nous finissons alors d’avaler les kilomètres sur ce plateau verdoyant pour attaquer de nouvelles montées. Et là, après ces virages infinis, s’étend devant nous au pied de la montagne, dans cette brume, la mer Egée ! La mer, symbole de l’antiquité, de la mythologie… Il s’enchaîne alors une série incroyable de virages en « S », pour arriver quelques centaines de mètres plus bas, aux abords de la mer.

 

La nuit s’annonçant pluvieuse, nous trouvons refuge dans une parfaite villa dont seulement le gros œuvre a été terminé. Cette demeure est implantée sur un terrain d’oliviers. Max passe par-dessus le muret pour aller faire un repérage. Le bâtiment paraît propre, et totalement abandonné. En revanche, des branches semblent avoir été fraîchement coupées. Il faudra donc dormir à l’étage, et y monter tout notre bazar au cas où des gens reviendraient finir le travail demain matin avant notre départ. La maison est spacieuse, bien pensée, il ne manque que des cabinets pour nous combler ! On prend la chambre avec vue sur la mer et ayant peu de prise au vent (hé oui, seulement le gros-œuvre est fini : donc pas de fenêtres !!). Pendant notre dîner, un chat vient miauler tout ce qu’il peut pour avoir à manger.

Le matin, comme prévu, des travailleurs viennent finir d’élaguer les oliviers et brûler les branches. On démontera la tente bien à l’abri des regards dans notre tour, non pas d’ivoire, mais de béton ! Puis, tels des agents secrets, on observe nos assaillants et élaborons un plan de sorti !! Max sort les sacoches pour les mettre vers le muret, en tenue de camouflage noir, tandis qu’Oli descend les affaires au rez-de-chaussée. Hop, petite vérification que la voie soit libre, à la manière d’une mangouste (Timon dans Le Roi Lion, pour ceux qui ne voient pas ce qu’est cet animal des prairies). Slalom-courbé-rampé avec les sacs à la manière d’un serpent à 2 pattes (cherchez pas, ça n’existe pas !). Premier passage réussi. Dépose du chargement, puis retour à la maison. Deuxième passage dans les mêmes conditions. Ça s’agite à quelques arbres de là. La fumée et le crépitement des branches au feu nous font dire que nos acolytes sont bien occupés. Il ne reste plus que les vélos à sortir des 4 murs, après les 3 précédents allers-retours. Zou, tout le barda est vers le muret et il ne reste plus qu’à faire passer tout ça au-dessus. Un premier vélo soulevé, Oli passe de l’autre côté, le deuxième vélo, les bagages… et là c’est le drame, il ne reste plus que Max à passer du côté de la rue. Alors qu’il saute facilement par-dessus ce haut mur d’au moins 1m (!) en faisant un salto avant double-piquet vrillé, que…que le suspense de l’histoire se termine… Les agents discrets ont su rester secrets ! Pour ceux qui nous voyaient « pris en flag », sachez qu’à moins d’une minute prêt, une voiture arrivait et rentrait sur le terrain par un portail ouvert à 5m de nous, que nous n’avions même pas vu ! Ha ha ha !

 

Petite journée de pédalage pour arriver à Katerini. Dans cette ville, tous les commerces sont fermés. Aujourd’hui, c’est la Sainte Katherine, et en Grèce, les villages fêtent leur saint patron par des musiques, des danses et des festins. Du coup, on se fera un kebab où sont installés nos indiques grecs : renseignements pour trouver un supermarché ouvert et un hôtel, car des agents discrets comme des agents secrets, ça dort pas dehors !

 

Remarque : Le nombre de chiens et de chats écrasés sur les routes dépasse largement le nombre de cheveux encore présents sur le crâne de Max…

 

Sous la pluie, de longues routes, tantôt droites et plates, tantôt courbées et vallonnées, nous permettent d’arriver à un nouvel hôtel. Et oui, on vous le rappelle : agents discrets… ! Mais là, il ne faut pas exagérer, on n’a pas de crédit illimité de la part de notre président, alors on négocie la chambre sans connaitre le standing de l’établissement... Nous voici installés dans un hôtel 3 étoiles pour 25€ !!

 

Le soleil nous a bel et bien lâché depuis le départ d’Elassona (mais on n’est pas non plus au point des inondations du sud de la France). Nous évitons les gouttes par un stratagème bien connu : l’utilisation de la Gore-Tex. C’est alors, que 10km avant d’arriver à Thessalonique, nous apercevons de l’autre côté de la route deux cyclotouristes arrêtés.  Affolés, nous « hurlons » et allons les rejoindre rapidement. Il s’agit d’un duo allemand parti depuis 3 ans et demi autour du monde. Ils rentrent sur Berlin et espèrent y être dans un mois, pour Noël. Ils nous apprennent qu’ils croisent de nombreux cyclotouristes français et allemands qui nous précèdent. Mais on ne les rencontre jamais :-(

 

Thessalonique (28/11) – DAY OFF

 

Nous voici, arborant fièrement notre tenue mouillée, sur l’avenue principalement de la deuxième ville la plus peuplée de Grèce. L’œil vif à la recherche d’un… oui d’un hôtel ou d’une auberge, et les réflexes exacerbés pour éviter les trous, les travaux, les voitures, les motos et les piétons, nous voici dans l’épicentre de la ville. Son vieux marché nous mène comme naturellement, en direction de la mer, sur une rue pavée.

Soudain, sortie de nulle part, une divinité à longue moustache pointue, au style Hercule Poirot, nous interpelle ! En réalité, il s’agit d’un simple bonhomme, pas plus haut que vous, sortant d’un café. Il nous invite prestement à venir nous mettre à l’abri et à prendre une boisson chaude en sa compagnie.  Nous lui expliquons que nous sommes à la recherche d’un endroit où dormir. Il se démène pour nous trouver un logement pas cher en téléphonant, et en nous indiquant des lieux. Seulement, nous n’avons pas de carte de cette ville !

Bon allez, on accepte son invitation. Nous voici installés à côté d’un poêle autour d’un thé/café. C’est alors qu’un second grec se joint à nous avec une carte de Thessalonique, fraîchement achetée pour nous. Whaou, quelle gentillesse et réactivité. Il s’agit d’un duo de Christos. Heu c'est-à-dire ?... et bien, l’un se prénomme Christos, et l’autre… et bien Christos aussi !! Du coup, Christos (ha oui mais lequel ? ;op) nous propose de venir loger chez lui. Il est ravi de pouvoir recevoir 2 cyclos venus d’ailleurs. (Leurs portraits dans la page « rencontre » bien évidemment). Nous finissons notre breuvage chaud dans cette chaleureuse et amicale atmosphère, avant de suivre notre nouvel ami jusqu’à chez lui.

Nous longeons à vélo la mère Egée, en passant devant le fort de Thessalonique. C’est 8km plus tard que nous arrivons chez Christos. Son appartement est digne d’un musée de l’étrange : ambiance « médecine-plastique-réchappée » (voir photo). Sa chienne est craintive mais affectueuse… Oli prépare un dîner que nous dégustons à côté d’un buste de mannequin aviateur ! Nous étions sensés retrouver l’autre Christos en centre-ville où il y avait une représentation de quelque chose (pas plus d’info). Mais la distance du centre, la nuit et la fatigue auront eu raison de notre motivation.

Le lendemain, nous partons en ville avec Christos pour retrouver l’autre Christos (oui je sais ça fait bizarre à lire !). Nous voici de nouveau dans un bar, entourés de Christos x2. Ce soir, une nouvelle animation nous est proposée. C’est à 21h… et il n’est que 16h. Bon, nous avons quartier libre car nos amis sont occupés. Nous en profitons pour déambuler dans la ville. Marcher, marcher… dans la nuit, sous la pluie. Nous finissons par rentrer chez Christos vers 20h… et comme nous le pensions, il est trop dur de redécoller pour retourner au centre-ville. Pas mal les petits français : 2 lapins en 2 soirs. Pas bravo !

 

De Thessalonique à Alexandroupoli (du 29/11 au 5/12) – 400km

 

Ce jour, nous quittons notre hôte. Il nous accompagne avec son vélo atypique jusqu'à la « Ring Road ». Nous voici ainsi lancés sur le périphérique avec nos gilets jaunes. 5km plus tard, les panneaux d’autoroute nous forcent à sortir.

Un cycliste grec, voyageant souvent dans le nord de la Grèce, nous invite à le suivre. Hop, retour dans le centre. Il nous indique la route à prendre. Ok, on suit la direction. Puis, on se retrouve à nouveau sur l’autoroute... Bref, nous avons ainsi perdu 3h et 25km pour s’extirper de cette petite bourgade de plus d’1 million d’habitants.

Heureux, nous pédalons enfin hors agglomération. Nous nous faisons courser par un chien plutôt méchant. Max se sert de ses sacoches pour le « fighter ». Le chien avait sorti ses crocs. Pas cool.

Nous faisons une pause au crépuscule pour un petit ravitaillement. Au moment de repartir, Max voit passer devant lui 2 cyclotouristes. Il les interpelle. Le deuxième s’arrête alors que le premier, n’ayant rien entendu, continue sa route. Oli m’appelle de derrière : elle a crevé ! Quoi ?!! Ho non, nous qui disons souvent qu’on ne trouve personne avec qui pédaler, voilà que l’occasion se présente et nous file entre les doigts dans les mêmes secondes. Ce sont 2 suisses-allemands pédalant de Thessalonique jusqu’à Istanbul seulement. Ils sont pressés. Bon pour nous, c’est atelier réparation. Par chance, une station-service se trouve en face, et nous profitons de la lumière et d’un robinet pour se laver les mains. Et en cadeau, nous pouvons parler anglais avec le jeune pompiste (ingénieur de formation, mais travaillant dans l’entreprise familiale compte tenu de la conjoncture économique grecque).

Troisième crevaison pour Oli réparée, nous plongeons dans la nuit à vive allure sur nos bicyclettes. Nous retrouverons, dans un village plus loin, nos 2 acolytes cyclistes avec qui nous échangeons brièvement nos histoires. (Eux ont trouvé une chambre pour 50€. Très peu pour nous. Stop aux pigeons !). Nous continuons donc afin de nous trouver un abri. Le coin rêvé, en bord de route, sur la terrasse abritée d’un restaurant abandonné.

La pluie arrose bien le territoire grec, mais petits chanceux que nous sommes, nous trouvons souvent refuge pour éviter les gouttes.

Un levé tardif, vers 11h. On pédale entre les averses, avant d’arriver en bord de mer. Nous avons roulé à 23km/h de moyenne pendant plus de 60km. Incroyable ;op. Ce dimanche était un peu triste, gris, et sans vie autour de nous. Nous cherchons un lieu où être au sec… c’est alors qu’un grec bedonnant nous interpelle de son café. Le quinquagénaire nous invite à venir boire un café, et nous force presque à nous installer sur sa terrasse pour y dormir. Il nous tendra un ballet pour enlever la poussière, histoire qu’on ne salisse pas nos affaires. Nous voilà donc, dans un café vide, en compagnie de Michel et de sa télé. Nous aurons le plaisir de faire la connaissance de son fils pour quelques minutes. Ok, la communication n’est pas plus intéressante que cela, seule la télé couvre le silence. Nous nous retirons donc sur « notre » terrasse.

Devant la terrasse : la route, puis la mer. Cet emplacement fonctionne comme une boîte de résonnance, à chaque voiture qui passe et à chaque vague. La mer se déchaîne avec un vent qui ne fléchit pas.

Un grand café bu à 18h et un concert non-stop de brouhaha nous empêchent de nous abandonner dans les bras de Morphée. Résultat : nous replions le campement à 4h30 et reprenons la route. Quelle jouissance de pédaler à la fraîche, en bord de mer, sans personne… et de voir le lever du soleil… ha non, c’est vrai, il y a trop de nuages !

Ma foi, nous avancerons tranquillement comme des semi-zombis jusqu’à Kavala.

 

Kavala

A la recherche d’un hôtel. Ils affichent 40€. On explique notre voyage et on obtiendra une chambre pour ce prix avec vue sur la mer, et petit déjeuner inclus. En plus de cela, le réceptionniste est très sympathique. Max est malade. Oli s’occupe bien de lui.

Le pantagruélique petit déjeuner de l’hôtel et la maladie de Max nous forceront à rester une nuit supplémentaire.  Derrière l’hôtel, il y a un très bon snack grec où Oli trouve de délicieux mets qui requinquent Max !

Remarque : choses à voir à Kavala : la forteresse, le pont en arche, et le petit déjeuner de l’hôtel « Oceanis ».

Le deuxième matin, celui de notre départ, au restaurant, alors que nous mettions quelques petites choses dans nos poches (œufs durs et fruits), voilà que le manager de l’hôtel vient vers nous… Non pas pour nous taper sur les doigts, mais pour se présenter et nous saluer. Le réceptionniste lui a parlé de nous, et il est fan de notre périple ! Il nous a même fait préparer 2 sandwichs pour le trajet. Georges, de son prénom, nous laissera sa carte personnelle et nous dira de le contacter si on avait le moindre problème. Il a même partagé un secret avec nous, que seuls ses amis connaissent. Il a aussi dit qu’ici serait notre maison à Kavala :o)

 

Yala c’est reparti, et toujours sans le soleil. Nous longeons la côte avant de rentrer un peu plus dans les terres. L’allure est digne d’une caravane dans le désert, c'est-à-dire : doucement, mais avec détermination. Mais dans notre désert à nous, la pluie est bien présente. Max, encore un peu dans le cirage dû au reste de la maladie, semble très serein. Nous passons la ville de Xanthi sans peine et virons désormais vers le sud. Nous pouvons alors sentir que la brise, que nous avions de face depuis le départ, ne nous ralentit plus et nous passons de 17km/h de moyenne sur du plat à 25km/h sans forcer davantage.

Passant devant un panneau « Hot Spring Water », Oli propose d’aller y faire un tour. C’est vrai qu’on se verrait bien baignant tout notre corps dans une soupe chaude telle des croûtons qui se ramollissent !! La pluie s’est arrêtée mais le ciel reste menaçant.

Nous quittons la route principale, et 3km plus loin, nous voici passant un portail rouillé. Les bâtiments que nous voyons ressemblaient de loin à une vaste exploitation agricole. Mais en réalité, ce sont des chambres pour les curistes. Pas moins de 5 gros bâtiments et une chapelle orthodoxe… le hic, c’est qu’on se croirait à la fin d’un film d’horreur où une armée de zombis auraient dévoré tous les humains, et détruits tout l’intérieur des habitations. Cela fou des frissons dans le dos... Qu’a bien t-il pu se passer ici ? On avance encore jusqu’à une maisonnette où est garée une voiture. Mais nous ne voyons toujours personne. Ce qui devrait être le bain n’est qu’une cuve de béton peinte en bleu et laissant macérer une eau croupie. Une vulgaire tranchée laisse apparaître la source chaude, avec sa fumée et son odeur de souffre. Seuls de grossiers tuyaux sortant de l’eau frémissante pourraient laisser croire qu’une tentative d’extraction a eu lieue. Mais rien ne donne envie de se réchauffer dans ce bouillon blanchâtre… un monsieur bedonnant sort alors de sa maisonnette… mais il ne parle pas anglais ! Bref, nous faisons genre de partir puisque rien ne s’offre à nous. On pose tout de même les vélos pour faire un état des lieux, et voir si nous pourrions potentiellement dormir à l’abri dans une des nombreuses pièces-chambres. Oula, c’est pire que ce que l’on pensait : sale, abandonné, détruit. Mais comment est-il possible de laisser à l’abandon de si grosses infrastructures ?

Impossible de se mettre dans ces cases de poussière, de déchets et de verre brisé. Il nous reste une chance. A 200m de là, un peu à l’écart, il y a un gros bâtiment gris, style agricole ou de la DDE… Ha non, erreur, il s’agit en réalité des bains intérieurs. Ça aurait dû être la classe, mais le constat est identique que les autres bâtisses. Seuls des pigeons ont élu domicile dans les aérations. Et l’eau s’est infiltrée de partout. Le bruit des pas dans l’eau ou sur le verre cassé résonne dans l’édifice vide. Tant pis, la nuit tombe, on peut avoir un bout de dalle pas trop sale pour poser la tente. « Welcome chez nous !! » L’herbe entourant cette masse de béton abandonnée est haute et bien jaune, ce qui contraste avec le gris foncé orageux du ciel.

La nuit nous donnera raison d’avoir établi le campement sous ce toit, même si la prise au vent est totale. Un orage violent s’abat pendant la nuit. Eclairs, foudre, tonnerre. Que du beau spectacle « son et lumière », offert par la mère Nature…

La nuit courte, Max se réveille tôt et s’occupe du nettoyage et du graissage des chaînes de vélos. Aussi, il installe une continuité aux garde-boues. Trop classe ;op et utile. Pendant ce temps, Oli… reste au lit !!

Mais là, on écoute les besoins physiologiques.

Avant de mettre les voiles, l’homme de la veille, qui vit dans la maisonnette, vient nous voir et s’adresse en grec en parlant de police et en mimant les menottes. Max, sûr de lui depuis hier (La maladie doit appuyer sur une partie de son cerveau ?? Et il se sent comme ivre…), se met à lui répondre en français et à le remballer. Du coup, l’homme bedonnant zappe de mode : il passe de menaçant à amical et nous propose même de venir chez lui boire un café. Nous refuserons, car il est déjà 15h et nous devons avancer.

 

Nous quittons ce scénario de dévastation pour reprendre la route, direction Komotini. Nous sommes alors dans une zone entre 2 mers (étendues marécageuses avec les moustiques qui vont bien avec). Proche de Porto Lagos, « flottent » deux édifices religieux sur une lande de mer. La route est belle et bien plate, ainsi que large.

Nous arriverons dans la ville la nuit tombée. Oli propose de manger chaud. C’est dans une pizzeria que nos estomacs seront remplis. Pizza aux pâtes pour Oli, et aux 4 fromages option tomates salées pour Max. L’accueil aura été agréable, et le dessert offert. Bien, le ventre plein, gilets jaunes ok, lumières ok : nous reprenons la route à 20h45 pour ressortir de la ville. Oli est fatiguée, il nous faut trouver un lieu pour la nuit.

Nous finirons par nous installer vers 21h30 sur un espace détente avec chapelle, herbe et arbres, juste à côté de la route. Le ciel s’est vêtu de sa belle parure étoilée pour la nuit…

 

Max se réveille encore tôt, avec toujours son nouveau style d’appréhension « carpe diem » de la vie. Réveil musculaire en musique… alors que son Oli est… oui, au lit !

Un petit déjeuner sous les arbres, avec quelques rayons de soleil qui réchauffent. Cela faisait plus de 10 jours qu’on n’avait pas vu le soleil. Yeah, sortons les lunettes de soleil !!

Cape sur Alexandroupoli en bord de mer. Ce jour nous donne la sensation d’être entré dans un autre pays. L’influence de la Turquie est proche. Ce qui nous fait dire cela : les mosquées avec les appels à la prière, les gens qui se promènent un peu partout, des villages plus pauvres, des minibus improvisés en guise de transport public…

Nous empruntons un itinéraire bien peu utilisé. La route monte, et nous longeons ainsi la plus ancienne voie romaine pavée qui ralliait l’Europe à l’Asie.

Sur cette route où nous croiserons 2 bergers et leur troupeau, nous aurons à faire à une meute d’assaillants : au loin, les aboiements résonnent dans les montagnes. Nous distinguons plusieurs chiens énormes, aux crocs acérés, l’air mauvais. Nos yeux ne sont pas en nombre suffisant pour compter la tripoté de ces bêtes féroces qui se jettent sur nous. C’est alors que nous devons mettre en place une stratégie élaborée précédemment : Oli se sert de Max comme bouclier et suit les instructions de ce dernier. Quant à Max, l’air vaillant, se sentant en forme depuis ces derniers jours, ou totalement drogué comme il aime le dire, retire son épée en bois confectionnée les premiers jours d’arrivée en Grèce. Les chiens s’avancent, déterminés. Fort de ses expériences passées depuis cette campagne grecque, le fougueux chevalier Max, aussi déterminé que possible, le regard noir, se lance à leur rencontre. Utilisant sa monture, il percute un premier chien avec les sacoches. De son bras gauche, il embrochera un deuxième chien qui sautait alors pour le mordre à la gorge ! Un troisième chien sera écrasé par le vélo… le sang gicle, des hurlements se font entendre. D’autres chiens se mettent à nous courser…

Bon allez, j’arrête ce délire… En fait, les premiers chiens qui se jettent sur nous ont vite été stoppés par l’énergie que dégage Max. Un regard de dominant, un cri sec et un bâton brandi au-dessus du chien dominant, et ils repartent tous la queue entre les pattes !!

Nous arrivons enfin au sommet des monts, malgré le dérailleur de Max qui s’est mis à « merder » d’un coup, et c’est une vue sur la mer qui se présente.

Arrivés à Alexandroupoli, nous tournerons pendant près de 2h pour trouver une chambre bon marché. En vain. Nous nous installons dans un appartement en début de soirée, à 5km du centre-ville. Nous savourons les pates à la bolognaise maison qu’Oli a préparées avec amour, devant TV5 Monde et ses informations en français.

 

Alexandroupoli (du 6 au 7/12) – DAYS OFF

 

Oli est matinale en ce premier samedi de décembre.

On ne capte pas Internet ce jour. D’après le gérant de l’hôtel, c’est ainsi à Alexandroupoli les jours de pluie ! Dans l’aprém, Max nettoie les vélos à grands coups de jet d’eau et d’éponge pendant qu’Oli trie des photos et prépare le repas.

Journées repos : télé, mails, musique, lecture, sieste… (ouep, enfin pas pour tout le monde).

 

Direction la Turquie (8/12) -  (50km)

Malgré la pluie il est temps de quitter notre foyer. Il tombe des trombes d’eau, on espère ainsi grandir un peu. Nous traversons la ville de part en part pour se retrouver sur une route qui semble être la fin de quelque chose. Les chiens que nous croisons on l’air nostalgiques…peut être savent-ils qu’ils ne pourront plus jouer avec nous ?... le vent n’est pas en reste, il souffle expressément dans la direction opposée pour nous rappeler que nous sommes probablement dans la mauvaise direction. Le plafond bleu-gris que dessinent les nuages laissent tomber une abondance de gouttes. (J’espère que le voisin du dessus a une bonne assurance dégât des eaux ;op).

Nous savons que nous devons retrouver un warmshower juste après la frontière Turque…

La pluie s’intensifie encore, et le ciel n’est plus le seul à verser des larmes. Toutes les difficultés de ce voyage avec ses interrogations ressortent d’un coup et font craquer notre aventurière. C’est comme un nœud coincé depuis plusieurs semaines qui vient de se défaire…une sensation de piment désagréable qu’il faut éteindre. Alors, Max fera une proposition, ou plutôt, prendra une décision pour réconforter et rassurer la belle.

Le ciel semble être en accord avec ce choix imposé car la pluie s’est arrêtée. Nous voici donc reparti pour les derniers kilomètres avant de laisser définitivement la Grèce derrière. La nuit est tombée, mais les températures sont raisonnables. L’avancée se fait dans l’obscurité, avec l’éclairage de nos lampes complètement absorbé par la route.

Des camions sont alignés…ça sent la douane. Oli comptera une file de 53 camions. 

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